BLOSSOM DEARIE
La pianiste aux harmonies raffinées et à la voix fraîche et acidulée
Bande No. 1
Bande No. 1
BLOSSOM DEARIE
THE LOST SESSIONS FROM THE NETHERLANDS
Parmi les grands moments de la carrière de Blossom Dearie, chanteuse et pianiste exceptionnelle, figurent les concerts donnés et enregistrés aux Pays-Bas entre 1968 et 1989 et dont nous avons ici un reflet fidèle, grâce en particulier à une belle prise de son. Elle y domine tous les formats instrumentaux, du solo au grand Metropole Orchestra, et tous les répertoires, de la chanson de film «Raindrops Keep Falling On My Head» qu'elle magnifie, jusqu'au «Both Sides Now» de Joni Mitchell qu'elle renouvelle avec intelligence, en passant par un chef-d’œuvre dont on lui doit la musique, «Winchester in Apple Blossom Time». Sans oublier ses autres œuvres personnelles, ainsi que «Bring All Your Love Along» dont nous entendons ici la première version enregistrée. Sublime adieu de Blossom, éternel printemps, en forme de délicate révérence.
BLOSSOM DEARIE
THE LOST SESSIONS FROM THE NETHERLANDS
BLOSSOM DEARIE
THE LOST SESSIONS FROM THE NETHERLANDS
L'histoire de cette découverte
« C’est au Pays-Bas que nous retrouvons plusieurs bandes de concerts et d’émissions de radio à des époques diverses. Je me souviens notamment avec émotion de la découverte de sa délicate et inoubliable version de « Raindrops Keep Falling on My Head » qui avait figé un sourire plein de tendresse sur le visage de toutes les personnes alors présentes dans le studio »
Frédéric D'ORIA-NICOLAS
Chercheur de trésors musicaux
LES FORMATS DE CETTE DÉCOUVERTE
Classica
"CHOC. Cet album gagne implacablement le coeur de l'auditeur le plus insensible. Magnifiquement restaurés, ces 13 titres sont absolument délicieux"
La naissance d'une artiste
Blossom Dearie est née le 28 avril à New-York. Dès l'âge de deux ans, elle manifeste un intérêt pour la musique, s'asseyant au piano sur les genoux de sa mère. Un an plus tard, elle avait décidé de devenir musicienne. Blossom Dearie commence ses premières leçons de piano à cinq ans et c'est à dix ans, alors qu'elle vit avec son demi-frère à Washington, D.C., qu'elle reçoit des cours de compositions classiques de Bach et de Chopin. Ses progrès impressionnent son professeur, qui lui recommande d'étudier la musique classique au Peabody Institute de Baltimore. Elle retourne cependant à East Durham et abandonne ses études classiques.
Une voix indescriptible
Blossom Dearie découvre le jazz pour la première fois en jouant dans un orchestre de lycée et sait qu'elle a trouvé la vocation de sa vie. Elle absorbe la musique des chefs d'orchestre Count Basie et Duke Ellington, et elle admire Martha Tilton, qui chantait pour l'orchestre de Benny Goodman. Lorsque Blossom Dearie termine ses études secondaires, au milieu des années 1940, elle déménage à New York.
La voix vaporeuse de Blossom Dearie, son répertoire classique et sa vivacité d'esprit ont contribué à faire d'elle une artiste au style distinct depuis plus de 50 ans. N'ayant pas les prouesses vocales d'Ella Fitzgerald ni la portée de Sarah Vaughan, Blossom Dearie a tiré le meilleur parti de sa voix délicate en incorporant des éléments de cabaret dans son style. Elle a renforcé son approche en s'appuyant sur des ballades empruntées aux recueils de chansons classiques des Gershwins et de Rodgers et Hart, ainsi que sur des chansons humoristiques d'auteurs plus récents comme Dave Frishberg.
En 1983, Dearie est devenue la première lauréate du Mabel Mercer Foundation Award, un prix en espèces de 1 500 $, et en 1993, elle s'est produite à la Maison Blanche avec Shirley Horn, Bobby Short et Mandy Patinkin.
Une voix s'éteint
Blossom Dearie disparaît le 7 février 2009 à Greenwich Village.
"Je suis lassée de faire d'anciennes chansons. J'en cherche des nouvelles. Mais de très bonnes !"
NOS MÉLOMANES HEUREUX