OSCAR PETERSON

The Will to Swing

SES ALBUMS INÉDITS

Bande No. 1

Bande No. 1

OSCAR PETERSON TRIO

LIVE IN BREMEN 1961

En ce soir d’avril 1961, devant près de 1400 spectateurs réunis au Glocke - l'une des salles de prédilection d'Herbert von Karajan - la « montagne » Oscar Peterson s’installe à son piano, accompagné de ses deux acolytes, Ray Brown le « beau bassiste », comme ses admirateurs le surnomment et, Ed Thigpen, un des batteurs les plus recherchés de la scène de New York. Oscar Peterson est un alchimiste génial, sorte de pygmalion de lui-même, qui va au terme de ses transformations. Il a su magnifier sa maîtrise du swing, approfondir son répertoire, se renouveler sans se renier, et décerner ainsi au jazz ses plus magiques lettres de noblesse.

OSCAR PETERSON TRIO

LIVE IN BREMEN 1961

OSCAR PETERSON TRIO

LIVE IN BREMEN 1961

L'histoire de cette découverte

"C'est grâce à l'aide d'Ulf Drechsel, notre correspondant en Allemagne - que nous parvenons, après plus d'un an effort, à accéder aux archives de la radio de Bremen. C'est lors de notre premier voyage que nous identifions plus de huit bandes originales dont cette miraculeuse captation du Oscar Peterson Trio au Glocke. Ce concert est donné, tout comme celui du Concertgebouw, en 1961. Mais c'est un tout autre trio qui se produit ce soir-là ! Nous sommes totalement envoûtés et My Funny Valentine est notamment l'une des plus irrésistibles versions que nous ayons entendues à ce jour".

Frédéric D'ORIA-NICOLAS
Chercheur de trésors musicaux

LES FORMATS DE CETTE DÉCOUVERTE


Le Journal du Dimanche

"Les restaurations de The Lost Recordings sont dignes de celles consacrées aux toiles de Maîtres"

Bande No. 2

Bande No. 2

OSCAR PETERSON TRIO

LIVE AT THE CONCERTGEBOUW 1961

Il est 21h en ce 10 février 1961, lorsque Norman Granz monte sur la scène du Concertgebouw d’Amsterdam pour présenter l’un des concerts les plus sensationnels du Oscar Peterson Trio. Norman Granz est le plus grand impésario et producteur de l’histoire du Jazz. Dans les coulisses, son poulain, celui qu’il découvre par hasard un soir de 1949 sur la radio d’un taxi de Montréal, celui qu’il va mener au sommet des pianistes. Celui qu’il présente ce soir là comme « l’Ineffable ». On peut dire que Peterson joue 100 notes lorsque d’autres en jouent 10 mais cette virtuosité n’a rien de dérangeant lorsqu’elle est aussi parfaitement mise au service de la musique. La fluidité des premières notes de l’introduction donne le ton d’un concert exceptionnel… Il s'agit de la première publication de cet enregistrement.

OSCAR PETERSON TRIO

LIVE AT THE CONCERTGEBOUW 1961

OSCAR PETERSON TRIO

LIVE AT THE CONCERTGEBOUW 1961

L'histoire de cette découverte

« La virtuosité surnaturelle d'Oscar Peterson, son élégance et sa sonorité qui est l'une des plus belles ayant existé le placent au firmament du piano, tous styles confondus. Quelle émotion avons-nous alors ressentie lors de notre premier voyage dans les archives néerlandaises en découvrant cette bande avec son nom dessus ! Ce enregistrement alors inédit est, pour moi, l’un des plus beaux de toute sa discographie. Je me souviens avec émotion du bruit de la cymbale d’Ed Thigpen en tout début de bande, des premiers accords qui dévoilaient une prise de son d’exception et des premières notes irrésistibles du Softly, As in a Morning Sunrise… »

Frédéric D'ORIA-NICOLAS
Chercheur de trésors musicaux

LES FORMATS DE CETTE DÉCOUVERTE


Jazz News

"l'Oscar Peterson Trio était, ce soir encore, une vraie machine de guerre, rompue aux standards et au swing. Une restauration à couper le souffle. Un indispensable régal."

La découverte d'un talent inéluctable

Oscar Peterson est né en 1925 à Montréal. Dès son plus jeune âge, ce dernier a acquis une confiance musicale accrue. Doté d'un diapason parfait et naturel, il apprend le piano classique ainsi que les valeurs et l'importance de la musique par, respectivement, sa sœur et son père. C'est donc grâce à sa famille qu'Oscar Peterson est l'un des pianistes les plus admirés au monde.

Certainement l'artiste canadien le plus populaire de l'époque et même de nos jours, il a joué et enregistré avec de nombreuses stars du jazz comme Louis Armstrong, Ella Fitzgerald ou encore Duke Ellington. Oscar Peterson s'est développé durant son enfance et a atteint sa maturité durant les années bepop et swing des années 40. Une force brute inégalable au piano, Oscar Peterson semblait jouer sans effort et avec une maîtrise totale de son instrument. Selon certains fans, Oscar Peterson était un génie et sa longévité et ses réalisations ont probablement validé son importance au sein de l'histoire du jazz.

Oscar Peterson au piano


Le début d'une histoire sans fin

Sa carrière débute à seulement 14 ans, où après une victoire à un concours radio, Oscar Peterson commence à faire des apparitions régulières en public. Par la suite, il forme son trio de jazz et signe un contrat d'enregistrement avec un label canadien. Il est déjà connu pour sa technique, son jeu fluide et magistral, certains grands artistes de l'époque comme Ella Fitzgerald ou encore Count Blasie se sont déplacés à Montréal pour le voir jouer. Lors d'un soir de 1949, Norman Granz est tellement surpris par Peterson qu'il demande au pianiste de l'accompagner à New-York en tant qu'invité surprise pour ses évènements du Jazz at the Philarmonic. Lors de ce spectacle, il va partager la scène avec Charlie Parker et Lester Young, ce qui va définitivement lancer sa carrière internationale. Oscar Peterson commence des tournées avec l'ensemble philarmonique, se rendant dans 41 villes en Amérique du Nord, en plus du Japon, d'Hong Kong, de l'Australie ou encore des Philippines.

Pour tous les fans de jazz, le classique d'Oscar Peterson reste son trio formé en 193 avec le bassiste Ray Brown et le guitariste Herb Ellis. Même sans batteur, le style percussif de Peterson ne laissait pas de place à un nouveau membre. En plus de s'enregistrer avec de nombreux trios ainsi que le sien, Oscar Peterson s'enregistre avec des duos comme Dizzy Gillespie. Durant cette période, la popularité et la côte de Peterson ne cesse de croître, et il devient de plus en plus populaire pour ses concerts solistes. Entre 1970 et 1980, il enregistre jusqu'à six albums par an.

Oscar Peterson au micro


Parmi les métiers occupés par Oscar Peterson, qui est titulaire de 12 diplômes honorifiques, figure celui de chancelier de l'Université York, de 1991 à 1994. Il a également fondé l'Advanced School of Contemporary Music à Toronto. Parmi ses nombreuses récompenses, il est impossible de ne pas citer ses 7 Grammy Awards pour seulement 12 nominations. De plus, en 2005, Peterson a été honoré par son pays d'origine en voyant son portrait figurer sur un timbre commémoratif. Il est devenu la première personne vivante au Canada, autre qu'un monarque régnant, à figurer sur un timbre.

La fin d'une carrière mais pas d'un règne

Le 23 décembre 2007, en raison de problèmes de santé, Oscar Peterson décède d'une insuffisance rénale au sein de son domicile dans la banlieue de Toronto, alors âgé de 82 ans.

"Si ce que vous avez à dire à une quelconque valeur, alors, les gens vous écouteront"

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