JÁNOS STARKER
La flamme intérieure
Bande No. 1
Bande No. 1
JÁNOS STARKER & GYÖRGY SEBŐK
THE UNRELEASED BERLIN STUDIO RECORDINGS 1963
János Starker et György Sebők sont nés en Hongrie au début du siècle dernier, happés par la prodigieuse École Franz Liszt de Budapest, puis émigrés aux Etats-Unis et professeurs émérites de l’Indiana University School of Music à Bloomington, fumeurs invétérés, auréolés parfois d’une injuste réputation d’austérité et de dureté, insensibles aux modes, attirés par la variété des musiques et fascinés par leurs couleurs, ils n’ont qu’une seule ambition, qu’un seul cap – le plus majestueux : servir. Servir tous les compositeurs, comme ils le prouvent dans cette fabuleuse session enregistrée dans la mythique salle 3 de la radio de Berlin le 24 octobre 1963.
JÁNOS STARKER & GYÖRGY SEBŐK
THE UNRELEASED BERLIN STUDIO RECORDINGS 1963
JÁNOS STARKER & GYÖRGY SEBŐK
THE UNRELEASED BERLIN STUDIO RECORDINGS 1963
L'Histoire de cette découverte
"Nous découvrons ces bandes inédites dans les archives de la RBB - la radio de Berlin. Cette découverte est majeure car elle réunit deux artistes n'ayant que trop peu enregistré ensemble et des oeuvres totalement inédites jusqu'ici dans leur discographie - notamment une extraordinaire sonate de Prokofiev ! Et que dire de cette sonate de Bach, dont l'Andante avait tiré des larmes à tous ceux alors présents dans le studio"
Frédéric D'ORIA-NICOLAS
Chercheur de trésors musicaux
LES FORMATS DE CETTE DÉCOUVERTE
Le Journal du Dimanche
"Les restaurations de The Lost Recordings sont dignes de celles consacrées aux toiles de Maîtres"
Les débuts au violoncelle
Né à Budapest, en Hongrie, le 5 juillet 1924 dans une famille d'ascendances polonaises et russes, János Starker fait connaissance avec le violoncelle dès l'âge de six ans. Élève du professeur Adolf Schiffer à l'Académie Franz Liszt, il intègre après ses études l'Orchestre philharmonique de Budapest et celui de l'Opéra de la capitale hongroise où il occupe le poste de premier violoncelle.
Rescapé de la Shoah
Musicien prodige et pédagogue, János Starker enseigne lui-même très tôt l'instrument à une douzaine d'élèves avant d'être happé par les événements. S'il échappe au travail forcé et à la mort en raison de son jeune âge lorsqu'éclate la Seconde Guerre mondiale, le musicien d'origine juive est déporté dans un camp de concentration où il reste emprisonné pendant trois mois. Deux de ses frères, violonistes, ne survivront pas. Le violoncelliste survivant de la Shoah quitte l'Europe en 1948 pour s'installer aux États-Unis. Membre de l'Orchestre symphonique de Dallas sous la direction de son compatriote Antal Doráti, il collabore ensuite régulièrement avec l'orchestre du Metropolitan Opera de New York et l'Orchestre symphonique de Chicago dirigés par Fritz Reiner.
Une vie vouée à l'enseignement
En 1958, János Starker ouvre le poste de professeur de violoncelle à l'École de musique de l'Université Jacobs à Bloomington dans l'Indiana, où officie son ami, partenaire et compatriote György Sebök. Le musicien reconnu pour ses enregistrements de Kodaly (Sonate pour violoncelle opus 8), Dvorak (Concertos pour violoncelle) et J. S. Bach partage son temps entre son poste d'enseignant, les masterclasses qu'il donne autour du monde, les tournées et les passages en studio. Détenteur jusqu'en 1965 du violoncelle Stradivarius modèle Lord Aylesford, considéré comme le plus grand du monde, il joue ensuite sur un instrument élaboré par le luthier Matteo Goffriller.
L'Héritage
Considéré comme le plus grand interprète de sa génération avec le plus populaire Mstislav Rostropovitch, János Starker est récompensé tardivement, en 1998, par un Grammy Award pour son dernier enregistrement des Six suites pour violoncelle seul de J. S. Bach. Celui auquel les compositeurs David Baker, Antal Doráti, Jean Martinon, Miklos Rozsa et Robert Starer ont dédié des oeuvres a réalisé plus de cent soixante enregistrements, constituant l'un des répertoires les plus vastes pour le violoncelle. En 2004 paraît son autobiographie The World of Music According to Starker. Après plusieurs jours d'hospitalisation, János Starker s'éteint le 28 avril 2013 à l'âge de 88 ans, laissant derrière lui un catalogue d'oeuvres exemplaire.
"J'ai toujours considéré l'enseignement comme l'aspect le plus important de ma vie... Après une standing ovation, les gens se rassoient. L'enseignement, lui, peut affecter des générations entières"
NOS MÉLOMANES HEUREUX