MARIA CALLAS
MARIA CALLAS - LUCIA DI LAMMERMOOR • BERLIN 1955 - TELECHARGEMENT HD
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MARIA CALLAS
LUCIA DI LAMMERMOOR • BERLIN 1955
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RECORD 1 - DONIZETTI: LUCIA DI LAMMERMOOR: ACT I
- Prelude
- Percorrete... Percorriamo le spiagge vicine
- Tu sei turbato!... E n’ho ben d’onde
- Cruda, funesta smania
- Il tuo dubbio è omai certezza.... Come vinti da stanchezza
- La pietade in suo favore
- Ancor no giunse?
- Regnava nel silence alta la notete e bruna
- Quando rapito in estasi
- Egli s’avanza...Lucia, perdona se ad ora inusitata
- Sulla tomba che rinserra il tradito genitore
- Qui di sposa eterna fede... Ah, soltanto il nostro foco
- Ah, talor del tuo pensiero venga un foglio messaggero
- Verranno a la te sull'aure i miei sospiri ardenti
RECORD 2 - DONIZETTI: LUCIA DI LAMMERMOOR: ACT II
- Lucia fra poco a te verà... Tremante l'aspetto
- Appressati, Lucia... Il pallor funesto, orrendo
- Soffriva nel pianto... Un folle t'accese
- Che fia?... Suonar di giubilo
- Se tradirmi tu potrai... Tu che vedi il pianto mio
- Per te d’immenso giubilo...Per poco fra le tenebre sparì la vostra stella
- Dov'è Lucia?... Qui giungere or la vedrem
- Piange la madre estinta
- Chi mi frena in tal momento
- T'allontana, sciagurato... Rispettate in me di Dio
- Sconsigliato! In queste porte chi ti guida?
- Esci, fuggi, il furor che mi accende
RECORD 3 - DONIZETTI: LUCIA DI LAMMERMOOR: ACT III
- D'immenso giubilo s'innalzi un grido
- Dalle stanze ove Lucia tratta avea col suo consorte
- Oh! Qual funesto avvenimento!
- Il dolce suono mi colpì di sua voce!...
- Ardon gli incensi
- Spargi d’amaro pianto
- Tombe of the avi miei
- Fra poco a me ricovero darà negletto avello
- Oh, meschina! Oh, fato orrendo!
- Tu che a Dio spiegasti l'ali
C’est en mai 2022, alors que nous travaillions dans les archives la RBB, que nous découvrons les bandes originales de cet enregistrement légendaire de 1955 – qui est, sans nul doute, l’un des plus importants témoignages lyriques du XXème siècle : le Lucia di Lammermoor, capté en concert, le 29 septembre 1955 au Städtische Oper Berlin, réunissant Di Stefano, Panerai, von Karajan et Callas.
Bien que nous constatons que les premiers mesures de la bande n°1 ont été détériorés, les minutes qui suivent laissent apparaître une richesse de timbres et une dynamique incomparables avec les éditions connues jusqu’à ce jour.
Quatre mois de travail minutieux ont été nécessaires rendre tout son éclat à l’orchestre, au chœur de la Scala et aux voix légendaires de cet émouvant morceau d’histoire et de musique.
Il nous tenait à cœur de pouvoir vous présenter notre première édition vinyle limitée à 5 000 exemplaires à l’occasion du centenaire de la naissance de Maria Callas.
Nous remercions la RBB pour sa confiance et le Fonds de dotation Maria Callas ainsi que M. Tom Volf pour leur concours et les photos qui accompagnent le livret.
Frédéric D'Oria-Nicolas
Fondateur et Directeur de The Lost Recordings
Maria Callas déclarait "détester" les studios et que seuls les captations de ses concerts pouvaient rendre l’étendue de son talent. Durant les dernières années de sa vie, elle collectionnait ses propres enregistrements de concerts (souvent des enregistrements pirates) et les écoutait. Le meilleur récit nous vient de Robert Sutherland – son pianiste, lors de la dernière tournée de Callas en 1973-74. C’est ainsi qu’il se remémore les soirées passées dans l'appartement parisien de Maria Callas, avenue Georges Mandel :
« Nous avons écouté un enregistrement pirate du Lucia de Berlin. Elle s'est souvenue de la façon dont Karajan avait provoqué la colère des solistes en bissant le sextuor pendant la représentation, sans les prévenir. Alors que nous écoutions la seconde version qu’ils avaient donné, elle dit : « Vous pouvez entendre à quel point j'étais en colère ! Et j'avais encore l'air de la folie à chanter ! Lors du dîner qui suivit, j’ai dit à Karajan qu’il ne recommence jamais, sans quoi, il aurait des ennuis ! » Puis vint l'air en question – une interprétation prodigieuse. Elle était visiblement elle-même impressionnée. «Je ne sais pas comment j'ai fait. Je ne sais tout simplement pas comment - et dire que j'ai pleuré après ma prestation parce que je me pensais si loin de mon idéal. » J'ai eu alors du mal à trouver les mots justes : une telle combinaison de maîtrise technique et d'imagination artistique relevait tout simplement du génie. Je me suis essayé avec un « C'est merveilleux… » « Merveilleux? Merveilleux ? » me rétorqua-t-elle en se redressant sur le canapé – « Ce n’est pas merveilleux, c’est tout simplement miraculeux ! »
À cette époque, les enregistrements pirates circulaient parmi les admirateurs passionnés sous la forme de LP plus ou moins artisanaux, comme ceux publiés par le label BJR qui est probablement celui que Callas écoutait ce soir-là avec Robert Sutherland. Aujourd'hui, cependant, nous devons féliciter Frédéric D'Oria-Nicolas et The Lost Recordings pour avoir retrouvé les bandes originales à Berlin et les avoir méticuleusement restaurées avec une qualité sonore qui surpasse toutes les versions précédentes, nous offrant ainsi l'interprétation la plus authentique de ce morceau d’histoire. C'est donc tout naturellement que le Fonds de dotation Maria Callas s'est associée à cette publication, en fournissant des textes et des images pour illustrer le livret et honorer la mémoire de Maria Callas à travers cette magnifique édition célébrant son 100e anniversaire.
Tom Volf
Président du Fonds de dotation Maria Callas
Maria Callas, Lucia
Giuseppe Di Stefano, Edgardo
Rolando Panerai, Enrico
Nicola Zaccaria, Raimondo
Giuseppe Zampieri, Arturo
Luisa Villa, Alisa
Mario Carlin, Normanno
Coro del Teatro alla Scala, Milan
RIAS Symphonie-Orchester
Herbert von Karajan, Chef d'Orchestre
Enregistré le 29.IX.1955 au Städtische Oper Berlin, Allemagne
MONO © 1955 RBB
Remastered ℗ & © 2023 THE LOST RECORDINGS
Remasterisé à partir des bandes analogiques originales
Livret en anglais 80 pages
Photos: © Maria Callas Foundation
Textes: Anna Svenbro, Tom Volf, John Ardoin, Maria Callas, Robert Jacobson.
TÉLÉCHARGEMENT ULTRA-HD
"Pour moi, l'Art de la musique est sublime et je ne supporte pas de le voir traité d'une manière misérable"
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