LORIN MAAZEL
L'enfant prodige
Bande No. 1
Bande No. 1
LORIN MAAZEL
The Unreleased Berlin Recordings
C’est dans les archives de la radio de Berlin que The Lost Recordings retrouve ces enregistrements inédits d’octobre 1969 dans la Saal 1 de la Radio berlinoise. Porté par son inspiration, Lorin Maazel atteint des sommets de raffinement et d’intensité expressive.
LORIN MAAZEL
THE UNRELEASED BERLIN RECORDINGS
LORIN MAAZEL
THE UNRELEASED BERLIN RECORDINGS
L'Histoire de cette découverte
"Lors de la découverte des bandes de Maazel à la tête du Radio-Symphonie Orchester de Berlin, j'étais totalement happé par les choix singuliers de Maazel, notamment dans la 4e symphonie de Beethoven. Ce n'est qu'à la fin du Finale, une fois l'écoute achevée que l'auditeur a le sentiment d'avoir fait l'expérience d'une lecture singulière, juste et aussi inspirée qu'organique. La version de la Mer scintille de milles lumières et on ne saurait imaginer des Bartók plus authentiques. Maazel est décidément un chef de tout premier ordre et ces enregistrements sont fascinants"
Frédéric D'ORIA-NICOLAS
Chercheur de trésors musicaux
LES FORMATS DE CETTE DÉCOUVERTE
Le Journal du Dimanche
"Les restaurations de The Lost Recordings sont dignes de celles consacrées aux toiles de Maîtres"
Les débuts d’un enfant prodige
Né à Neuilly-sur-Seine en 1930 dans une famille américaine, Lorin Maazel fut très tôt identifié comme un enfant prodige. Il apprend le violon à l’âge de cinq ans, donne son premier concert public à huit, et dirige un orchestre professionnel à neuf. À onze ans, Arturo Toscanini lui confie la baguette lors d’un concert à New York, marquant ainsi le début d’une carrière hors norme. Virtuose précoce, doté d’une mémoire et d’une oreille absolue exceptionnelles, il combine des dons naturels éclatants à une discipline de travail implacable, qui feront de lui l’un des musiciens les plus marquants de son siècle.

Une carrière planétaire
Au fil de soixante-douze années de carrière, il dirige plus de 7000 concerts sur tous les continents et collabore avec les plus grands orchestres du monde : Berlin, Vienne, New York, Cleveland, Munich, Pittsburgh… Son répertoire embrasse toutes les époques et tous les styles, de Bach à la création contemporaine. Sa gestuelle, aussi claire qu’élégante, ainsi que son exigence technique absolue lui valent une réputation à la fois admirée et redoutée. On le décrit souvent comme autoritaire, mondain, parfois arrogant, mais toujours habité par une quête de perfection. Cette rigueur s’applique autant à lui-même qu’aux musiciens qu’il dirige, faisant de chaque prestation un acte total, construit et maîtrisé dans les moindres détails.
Le styliste des grandes œuvres
C’est dans les années 1960-1970, notamment à la tête du Berliner Rundfunk-Sinfonieorchester, qu’il s’impose comme un styliste incomparable. Magicien des timbres, architecte des lignes musicales, il allie la précision d’un technicien infaillible à une poésie expressive rare. Ses interprétations de Beethoven, Debussy ou Bartók, captées à Berlin en 1969 et récemment redécouvertes, témoignent de cette double force : la rigueur d’une battue impeccable et l’élan d’une imagination sonore débordante. Pour Beethoven, il privilégie la transparence et la vitalité lyrique ; pour Debussy, il peint la mer avec des couleurs orchestrales d’une intensité quasi visuelle ; pour Bartók, il éclaire les racines populaires sous-jacentes aux constructions modernes.
Un héritage immense
Lorin Maazel a également marqué la vie musicale par ses postes prestigieux : directeur du Cleveland Orchestra, de l’Orchestre national de France, de l’Opéra de Vienne, du Philharmonique de Munich et du New York Philharmonic. Au-delà de ses activités de chef, il fut aussi violoniste, compositeur, pédagogue et mécène, transmettant sa passion et son exigence aux jeunes générations. Décédé en 2014, il laisse derrière lui un héritage immense, celui d’un musicien total, enfant prodige devenu maître redouté et respecté, dont l’art alliait la précision du ciseleur à la vision inspirée du poète.
"Chaque jour est un nouveau jour, une nouvelle expérience. C'est dans cet esprit que j'appréhende un chef-d'oeuvre" Lorin Maazel
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