ARTURO BENEDETTI MICHELANGELI
ARTURO BENEDETTI MICHELANGELI - THE LONDON RECORDINGS VOL. 1 - DOUBLE CD
DOUBLE CD
ARTURO BENEDETTI MICHELANGELI
THE LONDON RECORDINGS VOL. 1
18,00€
CD1
- Ravel: Concerto for piano and orchestra in G major, M. 83*
- Allegramente
- Adagio
- Presto
- Ravel: Gaspard de la Nuit, M. 55
- Ondine
- Le Gibet
- Scarbo
CD2
- Clementi: Sonata in B-flat major, Op. 12, No. 1
- Presto
- Larghetto con espressione
- Allegretto
- Chopin: Sonata No. 2 in B-flat minor "Funèbre", Op. 35
- Scherzo
- Marche Funèbre
- Presto
Ces enregistrements ont été exhumés des archives de la BBC. Tout le travail de restauration a été effectué à partir des bandes analogiques originales. Les oeuvres présentées ici sont issues d'une session historique, dans les studios Londoniens du 30 juin 1959.
Voilà des décennies que les pianistes et musiciens du monde entier vénèrent cet enregistrement, connu jusqu'alors, qu’en video. Il nous tenait à cœur de pouvoir enfin le sortir au disque. Alors que nous recherchions la bande vidéo dans les archives de la BBC, nous avons découvert la bande analogique stéréo tombée dans l’oubli et à partir de laquelle il nous a été possible de restaurer ce moment d’histoire d’une incroyable émotion.
Londres, 8 Avril 1982. Le public attend devant le Royal Festival Hall et espère que l’immense Arturo Benedetti Michelangeli jouera – lui qui annulait au dernier moment ses concerts lorsqu’il jugeait qu’aucun de ses deux pianos qui l’accompagnaient n’étaient en mesure de rendre les couleurs que son esprit et ses doigts se devaient de pouvoir sculpter. Les ingénieurs de la BBC, quant à eux, se demandent s’ils vont bien pouvoir poser leurs micros et leurs caméras : Sergiu Celibidache a une aversion profonde pour l’enregistrement, défendant que la musique est un « Art de l’instant » et que les micros sont incapables de rendre toutes les richesses harmoniques et permettre de comprendre ses choix des tempi, déterminés par les paramètres acoustiques du moment.
Il faudra non pas un mais plusieurs miracles. Ils auront lieu ce soir-là. L’extrême exigence, la vision de la musique, la confiance et l’entente que ces deux Légendes partagent depuis la fin des années 1960 y contribuent.
La démarche du pianiste est celle d’un Prince. Il serre des deux mains un discret mouchoir noir. Maestro Celibidache lui emboite le pas. Ce soir, ils donnent la dernière œuvre orchestrale de Maurice Ravel – son Concerto en sol que le compositeur projetait d’interpréter lui-même sur « les cinq continents » avant que sa santé fragile le persuade d’y renoncer.
Parvenir à exprimer la beauté avec une telle évidence, une telle simplicité est l’apanage des génies dont l’auditeur a la sensation qu’ils ont cette faculté à suspendre le temps. Comment ne pas se souvenir de ces mots d’André Malraux à l’écoute du second mouvement ?
"L’Art a pour fonction de soustraire au temps quelque chose, de suggérer le monde de vérités, au regard duquel toute réalité humaine n'est qu'apparence... d'apporter une réponse à l'interrogation que pose à l'homme sa part d'éternité".
Arturo Benedetti Michelangeli, piano
*Sergiu Celibidache, direction
*London Symphony Orchestra
Voilà des décennies que les pianistes et musiciens du monde entier vénèrent cet enregistrement, connu jusqu'alors, qu’en video. Il nous tenait à cœur de pouvoir enfin le sortir au disque. Alors que nous recherchions la bande vidéo dans les archives de la BBC, nous avons découvert la bande analogique stéréo tombée dans l’oubli et à partir de laquelle il nous a été possible de restaurer ce moment d’histoire d’une incroyable émotion.
Londres, 8 Avril 1982. Le public attend devant le Royal Festival Hall et espère que l’immense Arturo Benedetti Michelangeli jouera – lui qui annulait au dernier moment ses concerts lorsqu’il jugeait qu’aucun de ses deux pianos qui l’accompagnaient n’étaient en mesure de rendre les couleurs que son esprit et ses doigts se devaient de pouvoir sculpter. Les ingénieurs de la BBC, quant à eux, se demandent s’ils vont bien pouvoir poser leurs micros et leurs caméras : Sergiu Celibidache a une aversion profonde pour l’enregistrement, défendant que la musique est un « Art de l’instant » et que les micros sont incapables de rendre toutes les richesses harmoniques et permettre de comprendre ses choix des tempi, déterminés par les paramètres acoustiques du moment.
Il faudra non pas un mais plusieurs miracles. Ils auront lieu ce soir-là. L’extrême exigence, la vision de la musique, la confiance et l’entente que ces deux Légendes partagent depuis la fin des années 1960 y contribuent.
La démarche du pianiste est celle d’un Prince. Il serre des deux mains un discret mouchoir noir. Maestro Celibidache lui emboite le pas. Ce soir, ils donnent la dernière œuvre orchestrale de Maurice Ravel – son Concerto en sol que le compositeur projetait d’interpréter lui-même sur « les cinq continents » avant que sa santé fragile le persuade d’y renoncer.
Parvenir à exprimer la beauté avec une telle évidence, une telle simplicité est l’apanage des génies dont l’auditeur a la sensation qu’ils ont cette faculté à suspendre le temps. Comment ne pas se souvenir de ces mots d’André Malraux à l’écoute du second mouvement ?
"L’Art a pour fonction de soustraire au temps quelque chose, de suggérer le monde de vérités, au regard duquel toute réalité humaine n'est qu'apparence... d'apporter une réponse à l'interrogation que pose à l'homme sa part d'éternité".
Arturo Benedetti Michelangeli, piano
*Sergiu Celibidache, direction
*London Symphony Orchestra
*Enregistré au Royal Festival Hall (London, UK), le 8.IV.1982
STEREO ℗ 1982 BBC
Enregistré au Studios BBC le 30.VI.1959
MONO ℗ 1959 BBC
Remastérisé par ℗ & © 2022 THE LOST RECORDINGS à partir des bandes analogiques originales
SAVOIR-FAIRE INÉGALÉ
LIVRAISON & GARANTIE
"Être pianiste ou musicien n'est pas une profession. C'est une philosophie et une certaine conception de la vie qui ne peut se fonder sur de bonnes intentions ou un talent naturel. Il faut avant tout avoir un esprit de sacrifice."
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